le musée
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À propos du musée

Le musée se distingue par le rôle qu’il a de mettre de l’avant une congrégation de sœurs plus grande que nature qui a prouvé au cours de sa longue histoire sa résilience, sa capacité à s’adapter à son territoire ainsi que sa dévotion à prendre soin des autres et de sa région.

Qu'est-ce que le musée des soeurs

Le musée suscite la réflexion et invite à participer à préserver le sens et la signification de l’héritage de la congrégation des sœurs NDPS en apprenant du mode de vie de la communauté, de son modèle autarcique, de sa polyculture et de ses modèles de direction féminine.

mission
Le musée des Sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours tisse les liens entre la sagesse de l’histoire et les réalités actuelles par la préservation et la médiation de l’histoire régionale, rurale et missionnaire de la congrégation pour tous ceux curieux de s’ouvrir à des horizons illimités.
vision
Prendre soin de l’humain, prendre soin de la terre, et partager équitablement.

1892-1920

À travers les paroisses

En 1892, la congrégation s’installe officiellement à Saint-Damien. Avec les années et leur développement, la congrégation réussit à offrir des services aux paroisses aux alentours. À l’époque des fondateurs, les demandes venant des curés se multiplient, ils réclament des religieuses pour enseigner dans leur paroisse. À partir de Saint-Damien, le rayon d’action de la congrégation s’élargit. Les sœurs vont graduellement s’installer dans les villages des régions de Chaudière-Appalaches, de Québec et des Cantons de l’Est.

Jusqu’en 1920 l’œuvre de l’enseignement occupe la plus grande part de l’action apostolique des religieuses : trente-trois écoles paroissiales sont sous leur responsabilité.

1920-1940

Dans les pas des fondateurs

Après la mort du père Brousseau en 1920, l’œuvre de la congrégation se poursuit dans le même esprit de dévouement, d’accueil et d’amour pour les miséreux. Dans le sillage des fondateurs, la communauté continue le développement des activités de soins pour les personnes âgées, l’accueil des enfants abandonnés, l’apprentissage des travaux domestiques et l’enseignement.

1940-1960

Expansion et apogée

Avec la hausse démographique depuis la dernière guerre mondiale et l’école obligatoire en 1943, le nombre de jeunes fréquentant les milieux scolaires se multiplie. Les religieuses enseignent dans vingt-neuf nouvelles écoles primaires de diverses régions du Québec : Chaudière-Appalaches, Québec, Bas-Saint-Laurent, Côte-Nord et Abitibi.

Une formation des maîtres est offerte à l’école normale de Saint-Damien dès 1941. En 1948, la communauté s’engage dans sa première mission ad extra en République Dominicaine.

1960-1980

Perturbations et renouveau

Les années ‘60 se définissent comme une étape de redéfinition de leur manière d’être. Deux événements clés contribuent au profond mouvement de transformation qui s’amorce. Vers 1960, avec la Révolution tranquille, l’État prend en charge l’éducation, la santé et les services sociaux.

En 1962, avec le concile Vatican II, un processus d’innovation se déclenche et les œuvres se diversifient. En même temps, la décroissance des effectifs religieux s’accentue. Une étape de redéfinition de leur manière d’être en communauté et dans la société s’amorce.

1980-2000

Mission partagée

Après avoir délaissé la majeure partie des œuvres scolaires, sociales et hospitalières, l’apostolat de la communauté se déploie dans divers organismes d’aide pour les démunis.

À travers le monde, la mission continue son expansion en Amérique centrale, en Amérique du Sud, en Afrique et aux Caraïbes.

À la Maison mère, plusieurs services sont abandonnés tandis que d’autres s’organisent. Le nombre de religieuses diminuant, les soins infirmiers, l’entretien général et l’administration demandent un personnel laïc de plus en plus nombreux.

2000–2022

Toujours présentes !

Au Québec, le rapport à la religion a changé mais les besoins de sens se font toujours pressants. Attentive aux signes des temps, la congrégation entre dans cette nouvelle ère avec l’intention de poursuivre de façon créative et selon ses moyens sa mission. Aussi met-elle le cap sur l’interculturalité dans la poursuite de sa visée missionnaire. Les sœurs avancent en âge mais d’autres, provenant de sept nationalités différentes, les rejoignent.

(2022- …)

Le grand départ

Après 130 années de présence à Saint-Damien, les religieuses quittent la région pour s’établir dans une nouvelle maison de retraite à Québec.

La congrégation soutient progressivement la transmission de son patrimoine immobilier et mobilier. Le legs d’une vaste portion du site conventuel de vocation agricole à une coopérative agricole demeure un exemple probant de cette transmission. Depuis 2020, des organismes à vocation sociale et culturelle emménagent dans les différents immeubles cédés pour la plupart à la municipalité. Ainsi, la mission se poursuit et s’enrichit différemment.

Nos valeurs

L’accueil renvoie à l’ouverture à l’autre, l’hospitalité, le respect, mais aussi, et surtout la chaleur, la tendresse, l’empathie et le respect. L’aide et le dévouement envers son prochain ont toujours été les points centraux de l’action et de l’œuvre des sœurs de Notre-Dame du Perpétuel Secours, que ce soit avec leurs orphelinats, leurs écoles ou encore leurs hospices. Toujours prête à offrir de leur temps, une bonne parole, un sourire et une oreille. Elles sont venues créer un environnement où chacun se sent le bienvenu et valorisé. Elles ont cultivé la terre, mais aussi l’amour et la bienveillance.

L’innovation est la capacité à concevoir et appliquer des idées nouvelles. Elle fait référence à la flexibilité, la créativité, la curiosité et l’adaptabilité: voir un problème sur différents angles et expérimenter sans peur de l’échec. La réalité de la congrégation n’a jamais été simple, elle a vécu la dure et longue époque du 20e siècle, bravé les intempéries et la pauvreté. Elles ont transformé les épreuves qu’elles ont subies en opportunité. Construisant et bâtissant, sœur après sœur, année après année et pierre après pierre, leurs œuvres et leurs missions.

Le partage, c’est donner et prêter ce que l’on a, distribuer ses ressources, son savoir, son temps et son expérience. L’égalité et l’équité sont essentielles et primordiales au développement du collectif. Les sœurs ont transformé des « je » en « nous », des individus en collectivité. Elles ont partagé leurs valeurs, leurs aspirations et leurs rêves, ce qui a su créer un sentiment d’appartenance au sein de Saint-Damien, mais aussi du monde. Leurs actions et leurs missions transcendent le simple attachement au sol, offrant un devenir, un espoir.

L’inclusion est avant tout un engagement, une action vers l’avenir. Il s’approprie le devenir, dans le but de créer un environnement où chacun puisse être lui-même et s’épanouir avec les mêmes opportunités. Ainsi, l’inclusion va au-delà de la tolérance, elle est une réalité vivante et dynamique. Et ainsi, les sœurs n’ont pas simplement créé un lien, une communauté, elles ont créé un environnement de développement, où l’espoir se réalise. Les opportunités sont partagées et les réussites rayonnent. Adopter l’inclusion, c’est faire grandir la solidarité.

L’audace c’est oser entreprendre et tenter l’improbable, être déterminé dans l’adversité. C’est la capacité à se vouloir pionnier et aventurier, ne pas craindre l’échec et le ridicule, savoir porter et prendre sur soi. En 1892, les sœurs ont officiellement entrepris une marche, sans trop savoir où celle-ci allait les amener. Elles ont, pas après pas, avancé vers l’inconnu, initiant le développement et le dynamisme des personnes autour d’elles. Elles ont pavé le chemin qui nous a conduits à aujourd’hui.